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«Notre Pierre Viret», comme l’appelait affectueusement un de ses biographes, nous est connu par le portrait en bas relief qui orne son monument de la rue Pierre Viret à Lausanne, et par cette inscription : «Si je dois souhaiter que Dieu soit glorifié entre les hommes, où dois-je désirer qu’il le soit plu et plus tôt qu’au pays de ma naissance.»

Dans le passé, on a publié de lui quelques Dialogues, et tel qui ne les a pas lus sait cependant qu’il en est un qui se termine par «allons boire un verre !» Mais son œuvre est immense, et si l’on voulait il y a encore peu la découvrir dans toute son ampleur, il n’y avait pas d’autre moyen que de prendre place dans la salle de lecture de quelque bibliothèque, où l’on vous apportera de vénérables volumes du XVIe siècle qui ne se feuillettent que sous haute surveillance.

Comment a-t-on pu à ce point négliger pendant près de cinq siècles le plus grand théologien et l’un des plus grand écrivains vaudois ? Quelques admirateurs ont entrepris de remettre son œuvre sous les yeux du public du XXIe siècle. Leur intention était que soit achevée, avant 2011, cinq-centième anniversaire de Viret, la publication des deux volumes de l’Instruction chrestienne de 1564. Cela aura pris quelques années de plus !

L’Association Pierre Viret a donc vu le jour le 23 janvier 2001, sous l’égide de :

    • Georges-André Chevallaz, ancien président de la Confédération suisse.

    • Maurice Meylan, député.

    • Germain Nicole, pasteur.

    • Daniel Bovet, membre de la Constituante vaudoise.